Le HandySCAN 3D ouvre de nouvelles possibilités technologiques à une école technique suisse

Depuis plusieurs années, le volet éducation fait partie des priorités chez Creaform. Pour nous, il ne fait aucun doute que les enseignants ainsi que les chercheurs doivent être en mesure d’accéder aux plus récentes technologies de mesure 3D, dans le but de bien former les prochaines générations d’ingénieurs et de concepteurs.

C’est dans cette optique que Creaform a, en 2021, amorcé une collaboration avec le pôle technologies et industrie (pôle TI), un centre de formation technique de la région de Neuchâtel en Suisse.

 Le buste de Ferdinand Berthoud sur une table dans un établi au côté d'un HandySCAN 3D BLACK

Source: Collection Musée international d’horlogerie, La Chaux-de-Fonds

 

Ce que fait l’école

Sur le site loclois du pôle TI sont dispensées des formations en mécanique, informatique, automation, mécanique automobile, microtechnique ainsi qu’en horlogerie – une spécialisation se trouvant au cœur du patrimoine suisse.

Le pôle TI fait partie du centre professionnel neuchâtelois actif dans des domaines aussi divers que le commerce, la santé, la construction et les arts appliqués.

Les besoins et le matériel utilisé

En avril 2021, le centre de prototypage du pôle TI a fait l’acquisition d’un scanner HandySCAN 3D|Black Series. À ce moment, l’école n’avait jamais travaillé avec les technologies 3D et faisait face à différents défis : le pôle TI souhaitait enseigner la rétro-ingénierie et pouvait effectuer cette dernière en 2D mais pas en 3D, par exemple.

Suite à l’acquisition du scanner 3D, le maître de théorie (enseignant) M. Damien Grob a pu tester le scanner 3D en mode autodidacte, à l’aide du soutien d’un ingénieur d’application Creaform.

Puis en juin, les intervenants du pôle TI ont reçu une formation officielle d’une semaine afin de « d’acquérir les bons réflexes et de mieux connaître les réglages de l’appareil, » a expliqué M. Grob. Tout au long du processus, le pôle TI s’est senti bien épaulé par l’équipe de Creaform, qui a fourni un suivi régulier, ainsi que de l’information et des conseils.

Afin d’obtenir des fichiers STL de qualité, le pôle TI a de plus fait appel au logiciel de Creaform VXmodel. VXmodel est un module de post-traitement permettant d’optimiser les maillages et de préparer des scans 3D à une autre application, telle l’impression 3D.

L’intégration du projet de numérisation 3D dans un travail de diplôme

Au moment de l’acquisition du HandySCAN, Yoan Jeanfavre était étudiant au pôle TI, candidat à l’obtention d’un diplôme de Technicien ES en Microtechnique, en option Conception et Industrialisation.

Ayant démontré un vif intérêt pour le projet du scanning 3D, M. Jeanfavre a été mandaté pour le mener à bien. Il a donc non seulement suivi la formation auprès de Creaform mais il a également réalisé plusieurs petits travaux de numérisation avec le HandySCAN 3D|Black Series afin de mieux cibler ses fonctionnalités.

Ces travaux, ainsi que la rédaction d’un rapport contenant des paramètres et des recommandations, ont été intégrés en tant que travail de diplôme pour M. Jeanfavre, qui était « très motivé par l’utilisation de cet équipement aux aspects futuristes. »

 

Un cas d’application : le scan du buste d’un célèbre horloger

Pour mieux se familiariser avec les technologies de mesures 3D, M. Jeanfavre a entre autres numérisé le buste de Ferdinand Berthoud, horloger et chronométrier suisse du 18e siècle considéré comme l’un des plus grands de tous les temps. Le buste en question, sculpté en marbre blanc et d’une hauteur d’environ 75 cm, se trouve au Musée International de l’Horlogerie de la Chaux-de-Fonds, situé dans le Canton de Neuchâtel.

Jeanfavre utilisant un HandySCAN 3D BLACK pour scanner le buste de Ferdinand Berthoud

Source: Collection Musée international d’horlogerie, La Chaux-de-Fonds

 

Après la numérisation, M. Jeanfavre a créé un fichier STL, à l’aide de VX-Scan et de VX-Model. Il a expliqué que « ce travail a permis de démontrer la puissance de ce scanner 3D et des possibilités que ce dernier peut offrir. Le résultat obtenu est tout simplement impressionnant : certains détails pratiquement invisibles sur la sculpture apparaissent très clairement sur le modèle scanné », a-t-il ajouté. Les intervenants du pôle TI ont particulièrement apprécié le fait que le HandySCAN 3D|Black Series soit aussi performant dans le cas d’un objet « aux formes relativement complexes, ayant des surfaces réfléchissantes ».


À partir du fichier obtenu, le pôle TI prévoit maintenant réaliser une impression 3D du buste. Il est possible d’imaginer que M. Berthoud lui-même, puisqu’il était reconnu pour sa rigueur et son caractère d’ingénieur scientifique, aurait surement pleinement apprécié ce projet technologique de pointe!

Impression 3D minuature du buste de Ferdinand Berthoud

Source: Collection Musée international d’horlogerie, La Chaux-de-Fonds

 

Les applications du HandySCAN|Black Series pour le pôle TI

 

Suite à cette expérience positive, le pôle TI souhaite poursuivre la formation de ses étudiants en scanning 3D et développer des applications dans le domaine du prototypage, telles que l’impression 3D, la CFAO et l’usinage CNC.

Pour l’école technique, le HandySCAN 3D « a ouvert de nouvelles voies vers des travaux qui étaient impossibles à réaliser précédemment ».

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ARTICLE ÉCRIT PAR Alexandre Morgan

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