3 octobre 2024
Avez-vous confiance en vos mesures 3D ? Êtes-vous certain qu’elles sont précises, reproductibles et fiables ? Lire cet articleAvec l’émergence des MMT portables, les activités d’inspection et de contrôle de la qualité (CQ) se sont généralisées à pratiquement tous les types d’industries. Ces dispositifs ont notamment révolutionné l’industrie de la fabrication parce qu’ils permettent d’effectuer des mesures 3D dans une plus grande proportion que les MMT traditionnelles et qu’ils fonctionnent directement en usine, offrant ainsi de nouveaux types d’applications. Ainsi, il n’est pas surprenant que chaque tâche d’inspection soit unique et implique plusieurs notions de dimensionnement et tolérancement géométriques (GD&T) ainsi que de métrologie. Ces notions/concepts doivent d’abord être maîtrisés par le métrologiste afin qu’il puisse utiliser son logiciel de contrôle qualité de manière efficace et optimale.
Importance de la maîtrise du logiciel d’inspection dimensionnelle
Lorsque j’ai eu recours à un logiciel d’inspection dimensionnelle pour la première fois, j’ai été surpris de constater à quel point il était facile de générer un rapport d’inspection comprenant des mesures incorrectes et/ou non valables. En effet, une simple option du logiciel peut modifier toutes les valeurs d’un rapport. Les tâches d’inspection sont exécutées dans des contextes très divers, mais la plupart du temps elles ont un impact significatif ($) sur l’avenir. C’est pourquoi il est extrêmement important de maîtriser votre logiciel de contrôle de la qualité avant de l’utiliser.
Plus vous maîtriserez le logiciel d’inspection, plus vous serez à l’aise pour l’utiliser, ce qui se traduira par une amélioration significative de votre productivité. En effet, vous parviendrez à accélérer la programmation de vos routines d’inspection et vous serez capable d’identifier plus rapidement les causes de comportements de logiciel non souhaités, notamment en analysant plus efficacement les problèmes. Moins de dépannage signifie plus de productivité, mais également davantage d’inspections agréables !
À mon avis, le logiciel d’inspection dimensionnelle doit :
- être extrêmement convivial et d’un apprentissage simple,
- être intuitif mais flexible (ce qui est généralement antinomique),
- être robuste et puissant,
- être conforme aux normes GD&T,
- permettre de générer des rapports de manière efficace.
VXinspect, le logiciel d’inspection dimensionnelle récemment lancé par Creaform répond parfaitement à ces critères. Vous pouvez consulter ses caractéristiques en visitant notre site Web ou télécharger la brochure du produit.
Maîtrise des concepts de dimensionnement et tolérancement géométriques ainsi que de métrologie
La maîtrise d’un nouveau logiciel de contrôle de la qualité prend généralement du temps, mais il est possible d’améliorer sensiblement la courbe d’apprentissage en augmentant le niveau de connaissance en matière de dimensionnement et tolérancement géométriques (GD&T). Ainsi, les milliers d’options disponibles dans certains logiciels et qui pourraient faire peur de prime abord peuvent s’avérer utiles lors de l’apprentissage des différentes fonctionnalités.
Pour améliorer vos connaissances en matière de GD&T, je vous suggère d’examiner de plus près le type de zone de tolérance (son aspect) pour chaque référence GD&T et de comprendre comment est mesurée la déviation correspondante. La programmation de plusieurs valeurs GD&T complexes dans un logiciel d’inspection dimensionnelle est simple, mais ne pas comprendre la signification réelle des déviations nuirait à votre productivité, car vous ne seriez pas certain de vos mesures (ex. déviations importantes dont vous ne connaissez pas la cause).
Concernant la métrologie, il est toujours important de connaître toutes les sources possibles d’incertitudes dans les mesures lors d’inspections 3D (en raison de leur grand nombre) et vous devez toujours émettre des doutes quant à la validité du résultat de vos mesures. Les sources d’incertitudes les plus courantes dans les mesures sont liées aux facteurs suivants :
- Méthode (ex. amplitude de mesure pendant l’examen d’entités)
- Personnes
- Matériel
- Conditions ambiantes
- Logiciel et/ou matériel informatique
- Ou directement la définition de ce qui doit être mesuré et/ou le mode de calcul du dimensionnement et du tolérancement géométriques
Le fait de connaître les sources d’erreurs ci-dessous peut fournir des explications/arguments à des déviations inattendues (au lieu de dépanner pour rien) et vous permettre d’améliorer votre productivité lorsque vous utilisez votre logiciel d’inspection dimensionnelle.
L’exécution d’une tâche d’inspection peut s’avérer parfois difficile pour un grand nombre de raisons. Ces raisons peuvent être aussi diverses que les conditions environnementales de la pièce à mesurer (zone réglementée, vibrations, température variable, niveau d’éclairage, etc.), la complexité de la pièce à contrôler (GD&T) ou même des limitations qui sont directement liées au type de MMT utilisé pour réaliser la tâche (espace de travail limité, lots d’obstacles, etc.). En outre, la durée de l’inspection peut être problématique dans le cas où le travail doit être effectué dans un laps de temps très court. Pour remédier à ces problèmes, le métrologiste doit évidemment maîtriser l’utilisation de son dispositif de mesure, mais la limitation est la plupart du temps plutôt liée à son niveau de connaissance en matière de GD&T et de métrologie et donc à son efficacité concernant l’utilisation du logiciel de contrôle de la qualité. Par conséquent, lorsque vous choisirez votre solution de métrologie, n’oubliez pas ce que j’ai souligné précédemment à propos du logiciel d’inspection car votre décision aura un impact considérable sur votre productivité.